Développer son charisme à l’aide de la sophrologie 2

Être communicant
C’est savoir communiquer avec un réel pouvoir de séduction, de faire spontanément adhérer vos points de vue, de rassembler des personnes en divergence d’opinions.
Mais être communicant c’est avant tout être ouvert. C’est entendre l’autre dans ce qui est important pour lui, l’entendre vraiment et le lui faire savoir.

Dans la vie de tous les jours, être communiquant est une chose assurément difficile à faire. Etre à l’écoute de l’autre implique, le respect de leurs choix, de leurs idées, ainsi que leurs convictions, tout en restant en accord avec les vôtres.
Cette attitude est un véritable travail, il va développer notre empathie*, bousculer ou renforcer nos convictions. Il ne s’agit pas d’être dans le questionnement perpétuel, simplement d’élargir notre vision, d’avoir un regard plus éclairé.
En sophrologie nous stimulant notre perception :« Le décalage entre ce que je fais, ce que je dis et ce que je ressens diminue au profit d’une cohérence entre ce que je suis, et ce que je veux être ».
Être communicant, c’est un peu donner la vie, car l’autre cessant d’être nié commence à exister. On peut faire cela même quand on n’a pas de solution à apporter. Communiquer c’est simplement valider ce que ressent l’autre tel qu’il le ressent.
1) Petit exercice à faire chez soi :
(L’état de relaxation favorise le travail sur les mots et les images qui émergent).

Je m’isole et m’installe confortablement, je m’éloigne de mon téléphone portable et autre moyen de communication. Je ferme mes yeux, je fais le vide dans mon esprit et laisse venir la détente. Je réalise ma respiration abdominale trois fois. Toujours dans la détente et le bien être, je laisse venir à mon esprit une image d’un paysage connu ou inconnu, un paysage apaisant qui me rappel des moments de bien être. Dans ce paysage, dans ce moment de contentement je visualise un conflit que j’ai eu avec un de mes proches, une personne que j’apprécie, les sentiments de chacun sont poussés à l’extrême. Quelle qu’en soit l’origine, je dois prendre le temps d’apprivoiser mes réactions naturelles, ma position de spectateur dans ce paysage de quiétude me permet de retrouver un équilibre émotionnel, et de rester maître de moi. En prenant du recul, je peux désamorcer ce conflit et remettre les choses dans leurs contextes. Je suis toujours dans la détente et la relaxation, je profite encore de mon paysage.
Tout doucement tout tranquillement je me prépare à la reprise de mon conscient. Je reviens ici est maintenant.

Répétez plusieurs fois ce scénario, n’ayez pas peur de vos émotions.
Ces visualisations mentales, nous aident, nous préparent à dépasser certaines situations, a aller chercher le communiquant qui est en nous.
A méditer

LES YEUX DE L’AME
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital.
L’un d’eux devait s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre devait passer ses journées, couché sur le dos. Les deux compagnons d’infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait dehors. L’homme dans l’autre lit commença à vivre pendant ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner. Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l’homme de l’autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante. Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l’heure du bain, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps. Dès qu’il sentit que le moment était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre. L’infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s’assura de son confort, puis elle le laissa seul. Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s’appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, tout ce qu’il vit, fut un mur ! L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.
Epilogue : Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d’autres heureux, en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s’en trouve doublé.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *