Ils ont voulu me mettre au placard, mais il y avait un double fond…

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, dans notre vie au travail ou ailleurs. Il nous est tous arrivé (je pense) un moment où l’on c’est senti mis(e) à l’écart, plus adapté(e) ni en phase avec notre activité.
Grand moment de solitude et de questionnement.
Seulement voilà vous êtes vivant et cela, a le mérite de ne pas se laisser s’enfermer dans ce placard, il y a ce trait de lumière vous indiquant qu’il y a une issue derrière.

99° c’est la température de l’eau très chaude, à 100° l’eau bout et quand l’eau bout elle se transforme en vapeur et la vapeur cela fait fonctionner des centrales électriques, déplacer des locomotives de plus de 100 Tonnes, juste 1 degré de plus pour faire la différence (Michel POULAERT), 1 tout petit degré.
De cette vision simpliste des choses, on peut remarquer malgré tout que la limite du bon et de l’excellence est infime, quelques dixièmes de secondes séparent l’or de l’argent dans le sport.
Ces petits efforts sont donc à la portée de tous.

Ce trait de lumière, cette éclaircie dans la grisaille : c’est notre énergie latente, c’est ce petit degré de plus à réaliser. Cet effort peut être réalisé, nous avons tous ces ressources pour le faire. Il suffit simplement d’aller les chercher, de vouloir aller les chercher. Peu importe la période, la situation, faisons nous confiance, nous avons cette force
.

Petit exercice de sophrologie à réaliser chez vous.

Eloignez vous de vos téléphones et autres moyens de communication, préférez une pièce neutre pour vous mettre en condition de tranquillité.
Installez-vous confortablement assis, le dos contre le dossier, et les pieds en contact avec le sol.
Fermez les yeux, laissez venir la détente le bien être, adopter la respiration abdominale (vous connaissez bien maintenant), pour vous permettre de mieux vous relaxer.
Laissez s’envoler les pensées parasites. Vous êtes bien, détendu(e).
Laissez venir à votre esprit un endroit isolé, désertique entouré d’un mur.

Un mur autour de vous gigantesque à perte de vue, sans issue.
(En sophrologie il ne faut pas visualiser des images négatives ni angoissantes sauf dans certains exercices sous contrôle d’un psychothérapeute certifié)
Vous êtes enfermé(e) dans ce cadre, ce n’est pas oppressant mais cette situation vous met mal à l’aise, vous dérange.
Ce mur virtuel, vous l’avez créé et de cette création vous pouvez faire en sorte d’imaginer d’y faire une porte ou une issue.
Vous êtes dans votre imagination, dans votre écran mental, c’est vous.
Vous pouvez crée une porte virtuelle ou tout simplement traverser ce gigantesque mur.

Derrière ce mur se dessine un cadre serein, une atmosphère de plénitude y règne. Cela peut être un endroit que vous connaissez ou pas, cet endroit vous ressource. Il vous redonne cette énergie restée latente qui n’attend de vous qu’un signe afin de refaire surface, rappelez-vous le placard.
Fixez en vous ces images, ces sensations de passage à travers une cloison, à travers une étape.
Ancrez-les dans votre corps afin de pouvoir aller les rechercher quand vous en aurez besoin.
Faites une pause d’intégration.
Vous allez retrouver votre respiration normale, et tout doucement vous allez revenir vers le présent ici et maintenant.

 

A Méditer

GROS CAILLOUX

Un jour, un vieux professeur de l’Ecole Nationale d’Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies.

Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour « faire passer sa matière ». Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ».

Tous répondirent : « Oui ». Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ».

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question : « Est-ce que ce pot est plein ? ».

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondît : « Probablement pas ! ».

« Bien ! » répondît le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.

Encore une fois, il redemanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : « Non ! ». « Bien ! » répondît le vieux prof.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord.

Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? « 

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :

 » Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire « .

 » Non  » répondît le vieux prof. Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : « Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? »

« Votre santé ? », « Votre famille ? », « Vos ami(e)s ? », « Réaliser vos rêves ? », « Faire ce que vous aimez ? », « Apprendre ? », « Défendre une cause ? », « Vous relaxer ? »,

« Prendre le temps… ? », « Ou… tout autre chose ? ».

« Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir… sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? » Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie) ».

D’un geste amical de la main le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle.

 

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