L’effet nocebo

L’effet nocebo (du latin : « je nuirai ») est le contraire de l’effet placebo. Il est aussi efficace que son opposé.
le concept de nocebo devrait davantage être pris en compte en médecine quotidienne. Ils plaident d’ailleurs pour que les prescripteurs soient formés à mieux communiquer avec leurs patients, en privilégiant des suggestions positives plutôt que des formules négatives comme « Vous êtes un patient à haut risque ». La marge de manœuvre est cependant parfois étroite entre le souhait de ne pas mettre en avant de potentiels effets secondaires et les obligations légales d’information.
La lecture des effets secondaires sur les notices des médicaments en apporte la preuve. Qui n’a jamais ressenti certains effets indésirables d’un vrai médicament, cet effet nocebo est présent car la personne, sachant qu’elle prend un médicament, recrée inconsciemment les effets indésirables dont elle a pu entendre parler auprès de ses amis, dans les médias, ou simplement lu sur la notice.

Selon un article de Courrier international, les femmes se croyant sujettes au risque d’arrêt cardiaque présenteraient quatre fois plus de risques de mourir de maladie cardiovasculaire que celles ayant les mêmes facteurs de risque. Sympa non !

La pensée positive. En sophrologie nous travaillons beaucoup sur la pensée positive.
Cela permet de renforcer nos ressources internes, d’affaiblir nos pensées parasites, nos angoisses non justifiées. De rétablir le regard sur les essentiels de notre vie.

La pratique de la sophrologie nous permet aussi d’avoir une autre vision sur ce qui nous entoure, sur nos interprétations, nous facilite sur « la pensée latérale. »*

*La « pensée latérale » aide à l’ouverture d’esprit en considérant que l’imagination d’une solution impossible ou irréaliste peut servir d’étape à la découverte d’une solution possible éventuellement innovante.

 

A méditer: les 2 cailloux.
Il y avait une fois, dans un village, un fermier sans le sou qui devait rembourser une importante somme d’argent à un vieil homme très laid.
Comme le fermier avait une fort jolie fille qui plaisait beaucoup au vieux prêteur, ce dernier proposa un marché.
Il dit qu’il effacerait la dette si le fermier acceptait de lui accorder sa fille en mariage.
Le fermier et sa fille furent tous deux horrifiés par cette proposition.
Alors le vieux prêteur ratoureux suggéra que le hasard détermine l’issue de la proposition.
Il leur dit qu’il mettrait un caillou blanc et un caillou noir dans un sac d’argent vide, et que la fille aurait à piocher, à l’aveuglette, un des deux cailloux du sac.
1) Si elle pioche le caillou noir, elle devient son épouse et la dette de son père est effacée.
2) Si elle pioche le caillou blanc, elle n’a pas à l’épouser et la dette du père est également annulée.
3) Si elle refuse de piocher un caillou, son père est jeté en prison.
Cette discussion avait lieu sur le chemin devant la maison du fermier, et le sol était jonché de cailloux.
Tout en continuant de parler, le vieux monsieur laid se pencha pour ramasser les deux cailloux.
Comme il les ramassait, la jeune fille, qui avait l’œil vif, remarqua qu’il avait ramassé deux cailloux noirs et qu’il les avait mis dans le sac.
Mais elle ne dit rien.
Puis le vieux prêteur demanda à la jeune fille de piocher dans le sac.
Imaginez un instant ce que vous auriez fait si vous aviez été là.
Qu’auriez-vous conseillé à la jeune fille de faire ?
Si on analyse bien, il y a 3 possibilités :
1) La fille devrait refuser de piocher un caillou.
2) La fille devrait sortir les deux cailloux noirs du sac, montrant que le vieux a triché.
3) La fille devrait piocher le caillou noir et se sacrifier en mariant le vieux pour épargner l’emprisonnement à son père.
Prenez un moment pour réfléchir à cette situation.
Cette histoire a pour but de vous faire apprécier la différence entre la pensée logique et la pensée dite “latérale”.
Le dilemme de la jeune fille ne peut pas être résolu de façon équitable par la pensée logique traditionnelle.
Pensez aux conséquences de chacune des trois options possibles.
Alors, qu’auriez-vous fait ?
Bien voici ce que la jeune fille fit :
Elle piocha dans le sac et en sortit un caillou qu’elle échappa aussitôt par terre, gauchement, sans qu’on ait pu le voir, et il se confondit spontanément avec la multitude des autres cailloux sur le sol.
Ah! Ce que je peux être maladroite, s’exclama la jeune fille. Mais qu’importe, si je sors du sac le caillou qui reste, on verra bien lequel j’avais pioché en premier !
Puisque le caillou restant était noir, le premier caillou pioché ne pouvait qu’être blanc. Et comme le vieux prêteur n’osa pas avouer sa malhonnêteté, la jeune fille transforma une situation qui semblait impossible en un dénouement fort avantageux.
La morale de cette histoire :
Il existe une solution pour la plupart des problèmes complexes. C’est juste qu’on ne sait pas toujours regarder les choses sous le bon angle.

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