Notre dos (2).

Nos tensions mentales influent sur nos tensions physiques, de même que nos « mal être » maltraitent notre corps.
Nous avons une créance par nos actes involontaires (ou non) envers notre corps et particulièrement  notre dos.
Nos mal de dos trahissent nos comportements envers notre corps.
Ce serait si simple de croire qu’il suffit de faire marche arrière et d’enfouir sous le tapis les actes du passés.
Si le silence de notre corps nous rassure nous l’entendons seulement lorsqu’il se plaint: « j’ai mal au dos » « j’ai mal partout ».
Savoir l’écouter, le décrypter est déjà une victoire.

Pourquoi utiliser la sophrologie.
Tout simplement, nos exercices permettent de calmer le flot de messages, de douleurs envoyés à notre cerveau.
Une focalisation sur un endroit de douleur et celle ci est doublée, voir triplée.
La relaxation sophronique, participe à la détente musculaire, elle colore notre être d’une belle couleur de tranquillité

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L’objectif est aussi de prendre du recul devant un acte ou une situation imprévue (ou non) quel qu’ils soient.
Un temps de réflexion devant un travail de portage, de manutention etc.…
Cette prise de« distance » n’est pas innée elle se travaille, se peaufine. Nous ne sommes pas égaux devant nos comportements, et notre connaissance sur nous est indispensable.

En résumé, une connaissance de sa personne, un regard sans détour mais avec indulgence de soi pour mieux travailler nos mauvaises postures et comportements vis-à-vis de notre dos.

1) Petit exercice de sophro/relaxation. (André B)

Nos exercices sont proches de ceux de la méditation, nous commençons naturellement par un exercice de respiration. Le fait de passer d’une respiration « normale » à une respiration plus profonde plus intense, oxygène davantage les cellules de notre cerveau, apaise nos tensions nerveuses, détend nos muscles.
Ensuite vient le moment de nous libérer de nos contrariétés par des exercices et mouvements spécifiques.
La visualisation s’enchaine, elle est personnelle. Elle est puisée dans nos souvenirs, dans nos créations mentales, nos désirs.
Tel un écran mental, nous y rajoutons des lieux, de la couleur, de la musique, des odeurs, des sensations. Nous essayons de ne pas rajouter de sources extérieures. Cette harmonie nous est propre et approprier.
Si nous faisons cet exercice seul, nous préparons notre moment de détente par une idée directrice et nous nous laissons guider par notre instinct et notre expérience (cela demande beaucoup d’exercices).
Accompagné d’un sophrologue, nous le prendrons comme une promenade, un voyage.
De sa voix monocorde le sophrologue, vous amènera dans un état de relaxation plus profond proche du sommeil. Cette limite on l’appelle en sophrologie l’état sophro liminal sans jamais rentrer dans votre intimité. Il ponctuera ce voyage d’exercices de bien être, de confort et d’apaisement.
Le plus dur sera de sortir de ces moments si particuliers entre conscience et non.
Comme une bulle de savon partie à l’aventure, le chemin doit s’arrêter.
Vous êtes prêt à vivre ces expériences, faites vous confiance, faites nous confiance, déployez vos ailes n’ayez pas peur de les montrer.

Nous choisirons notre chambre, sur le dos allongé confortablement sur notre lit, nous allons créer un sas afin d’y déposer à l’extérieur toutes nos contrariétés, nos tourments et autres pensées négatives .
Nous allons fermer les yeux, faire le silence de notre tête (évidement des pensées parasites seront présentent ce n’est pas grave à force d’apprentissage cela passera).
Nous allons écouter notre intérieur, nos pulsations cardiaques, notre respiration libre et tranquille, nous allons prendre conscience de celle-ci et de la modifier pour qu’elle devienne plus longue et plus profonde, toujours par série de trois avec entre des pauses d’intégrations. Ces pauses nous permettrons de ressentir les transformations qui s’opèrent à l’intérieur de nous. Les cellules sanguines qui se propagent dans notre corps jusqu’à notre cerveau, pulsation plus rapide. Tout à fait normal, notre corps vit, nous prenons conscience de cet instant de partage avec lui, nous l’entendons vivre et pas se plaindre.
Au bout trois exercices de respiration, nous allons descendre un peu plus dans la détente comme si on descendait d’un étage.

dodo nuage
Nous allons nous débarrasser de ces préoccupations (celles qui ne sont pas restées en dehors du sas).
Sur une profonde inspiration nous laissons venir à notre esprit ces contrariétés et sur le souffle les projeter au loin, très loin. Nous le ferons trois fois.
Plus libérés, mieux détendus nous allons descendre encore d’un étage dans notre détente.
Toujours une pause d’intégration, nous laissons venir le bienfait de cette relaxation dans notre corps, au niveau de notre dos. Même si les douleurs de celui-ci sont encore présentes, le fait de ne pas focaliser sur ces douleurs, elles deviennent moins présentes.
Notre priorité est ailleurs, nous devons continuer notre descente vers la détente le bien être, en raccord à notre corps.
Nous laissons venir à notre esprit, des images, de la musique, des odeurs, l’ensemble nous procure de bonnes sensations.
Nous nous promenons dans ces sensations, dans ce décor personnel ou nous nous y sentons à l’aise.
Notre cerveau libère des endorphines, nous pouvons les sentir, les voir cela se propage dans notre organisme.
Nous descendons encore d’un étage dans notre bien être, nous nous sentons légers, notre corps ne pèse pas sur notre dos, un peu comme si nous étions dans l’eau, libéré d’un fardeau virtuel.
Nous allons pouvoir déployer nos ailes, remonter à notre niveau de conscience.
Reprendre notre respiration normale et ouvrir tranquillement nos yeux, nous resterons un instant encore couchés.
Garder en mémoire ces moments de détente.
Doucement se lever sans solliciter le dos.
Ces exercices durent en général 20mn, il faut les réaliser avec plaisir et envie de les améliorer à volonté.

Notre corps, notre dos nous envoi des signaux. Prenons le temps de les entendre.

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