Terrible, horrible ce qui nous arrive, un raz de marée d’émotions tout confondu va déferler sur nous.
Je mettrais de coté les réflexions tels que: » on devait s’en douter » « cela nous pendait au nez ».
L’urgence est à l’action. On nous a déclaré une guerre, la pire « psychologique ».
A l’heure ou nos métiers de santé sont épuisés, la police, l’armée, la gendarmerie démunies et nos méninges à l’envers, nous devons agir et relever nos manches. Primo, commencer à penser à nous (et oui). Sortir, ne pas changer nos habitudes, voir notre famille et nos amis, dialoguer, téléphoner à des proches. Secundo, travailler sur notre psychologie pour être prêt à ce qui nous attend (ou pas), parce que cela dépend de nous. Malheureusement cela dépend de nous.
Une de nos armes de combats, est le discernement, une arme infaillible mais peu de personne ne le maitrise vraiment. Souvent nos émotions prennent le dessus et notre perception est biaisée. « La colère (même plus) m’est venue suite aux informations transmises, j’ai du travailler sur mon corps et mon esprit pour recentrer mes émotions (je ne les étouffe pas) ». C’est un sacré travail, parce que nous avons un mode de raisonnement automatique du cerveau, nous interprétons les informations sous l’influence de certains stéréotypes, les émotions sont des sources de perturbation.
Surtout ne pas se laisser prendre à leur jeu, c’est le but de nos ennemis.
Le travaille sur nos émotions, nos ressentis, est une arme dynamique, cela est même une action.
Ne pas se laisser emporter par ses émotions, les utiliser comme défense, un peu comme l’Aïkido qui nous apprend à utiliser la force et l’énergie de son assaillant en la retournant contre ce dernier.
Prenez soins de vous.
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AB