Et si nous parlions: échec.

Echec

Non pas le jeu, tout simplement de nos échecs cuisants ou pas.
Je vous entends déjà dire, on vous voit venir avec vos bonnes paroles: « il faut rebondir, jamais un échec toujours une leçon etc… »
Je vais vous faire partager une métaphore, celle de la marche d’escalier (de T. Duverger).
Ne vous est-il jamais arrivé de rater une marche dans un escalier?
Vous n’êtes pas tombé. Vous avez juste pris le temps de réajuster votre pied, de réajuster votre démarche pour que le prochain pas soit ferme et assuré afin de gravir le futur échelon.
Peut-être sur le moment avez-vous eu réellement peur de tomber, peut-être même que vous vous êtes fait mal à la cheville avec ce faux pas oui mais…êtes-vous resté sur cette marche tout seul à pleurnicher ou avez-vous continué à progresser, à avancer ?
Une fois que vous avez trébuché, il est fort à parier que désormais, vous allez prêter plus d’attention à votre ascension, qui n’en sera que plus sereine et plus sécurisée. Vous allez adapter votre vitesse, vous allez adapter vos pas pour recréer les bonnes conditions, nécessaires à cette progression.

Évidement un « échec » met à mal notre égo, nous réveille sur certaines limites personnelles.
Le renoncement de certains projets, la peur d’un nouveau « plantage », le bonheur d’autrui de vous voir échouer, seront des moments de questionnement et de bilan.

En sophrologie un principe fondamental est le regard porté sur un projet. Une dissociation d’une pensée négative, d’une mauvaise estime de soi doivent absolument être entrepris.
Un recadrage s’impose.
Donnez-vous de la valeur, n’hésitez à vous faire aider par des personnes compétentes.
Osez-vous donner une autre estime de vous.

Une réussite ne passe pas systématiquement par le même chemin.

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