Lieu refuge

Avant quand je n’étais pas bien à la maison, j’étais content d’aller travailler et mon travail était meilleur.
Avant quand je n’étais pas bien au travail, j’étais content d’être chez moi, l’ambiance bienveillante s’en ressentait.

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Peu importe l’endroit, le moment, le bienêtre psychique et émotionnel est primordial.
Nous sommes avant tout des mammifères, nous avons besoin de « lieux refuge », même les plus grands (es ) baroudeurs (euses) ont leurs « coins refuges », tout simplement dans leurs têtes, dans leurs souvenirs, leurs cicatrices, leurs tatouages, leurs pensées.

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Petite histoire concernant ce lieux refuge :
Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :  » Enterrons la divinité de l’homme dans la terre.  »
Mais Brahma répondit :  » Non, cela ne suffit pas car l’homme creusera et la trouvera. »
Alors les dieux répliquèrent :  » Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans. »
Mais Brahma répondit à nouveau :  » Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface.  »
Alors les dieux mineurs conclurent :  » Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour.  »
Alors Brahma dit :  » Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher.  »
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
Evidemment, cette métaphore est un raccourci bien simpliste au vu du problème néfaste du mal-être. Cela ne serait pas sérieux pour les personnes sous anxiolytiques et suivis psychologiques d’avoir ce discours primaire.
Pourtant, commencer par le début, prendre une marche une après l’autre, au besoin faire une pause une fois sur cette marche accessible. Si on trébuche, on se sert d’une rampe* virtuelle ou non et on reprend l’ascension à son rythme.
Reprendre par un départ accessible, et pourquoi pas accompagné. Se laisser prendre par la main, se laisser prendre dans les bras. Se souvenir de belles choses vécues, de souvenirs olfactifs, gouteux et insouciants, puiser dans notre corps, dans notre intérieur les trésors que nous avons cachés.

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